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Comment ça marche ?


Actuellement, dans notre société capitaliste, il faut compter quelque chose pour qu’elle soit valorisée. Sinon elle n’a aucune valeur. 

C’est dans ce contexte que la comptabilité évolue vers un modèle multi capitaux : financiers, naturels, humains.


Une méthodologie robuste 

pour des résultats crédibles et mesurables

Buildics repose sur une méthodologie rigoureuse qui garantit des résultats fiables. 
Oubliez le greenwashing : avec nous, votre démarche est fondée sur des données solides et transparentes. En effet, nous utilisons la méthode C.A.R.E. (Comprehensive Accounting in Respect of Ecology) qui s'appuie sur des seuils définis pour atteindre les bons états écologiques. Ces seuils, établis sur des bases scientifiques et collectivement acceptées, servent de référence pour évaluer si les activités d'une organisation préservent l'intégrité des écosystèmes et des êtres humains impliqués. Ainsi, cette approche redéfinit la notion de profitabilité en intégrant des dimensions sociales et environnementales, au-delà des seuls aspects financiers.

Brève Histoire de la Comptabilité

Une évolution historique de la comptabilité, du simple suivi des échanges économiques à une approche intégrant les enjeux sociaux et environnementaux.

4 millénaires av. J.-C. jusqu'au XVIe siècle  

De l'antiquité à la comptabilité moderne

Comptabilité de gestion économique

Gestion des ressources économiques et suivi des échanges commerciaux


XVIIe siècle jusqu'au XXe siècle

Comptabilité de profit actionnarial

Maximisation des profits financiers et des retours sur investissement pour les actionnaires.

XXIe siècle

Comptabilité socio-environnementale 

Naissance de  C.A.R.E.
Met un pied d'égalité les capitaux environnementaux, sociaux et financiers.
Intégration des impacts sociaux et environnementaux dans les décisions comptables. 



Marchand de papier B

Prix financier plus élevé, mais il préserve ses ressources naturelles et humaines dans son processus de fabrication.




Marchand de papier A

Prix financier bas, mais ses pratiques dégradent les écosystèmes environnementaux et sociaux.


Des coûts longtemps oubliés


Parce que le prix le plus bas aujourd’hui peut coûter cher à la planète demain.

Illustrons cela par un exemple :

Dans une économie où seule la profitabilité financière est prise en compte, le marchand A serait automatiquement choisi. En prenant en compte l’impact environnemental et social à long terme, le marchand B devient le choix le plus avantageux. Pourquoi ? Parce qu’il préserve le vivant, évite des coûts cachés liés à la dégradation des écosystèmes, et soutient des économies durables à long terme. 


Qu’est-ce qu’une dette écologique ?


Une vision globale du vivant

Dans la méthodologie C.A.R.E., la dette écologique inclut à la fois le capital environnemental et le capital humain. Pourquoi ? Parce que le vivant est un tout, et les humains en font pleinement partie. Ainsi, la dette écologique couvre les dimensions sociales et environnementales, reflétant l’impact global des activités d’une organisation.

 

Définition comptable

La dette écologique correspond au manque de préservation des capitaux naturels et humains nécessaires pour maintenir un bon état écologique.

Au bilan des états financiers, c’est ce qu’on appelle le passif.

Elle représente les coûts liés aux impacts négatifs des activités de l’organisation sur les écosystèmes et les populations.


Comment est-elle calculée ?

La dette écologique est mesurée en fonction des seuils définissant un bon état écologique. Prenons un exemple : une entreprise forestière qui exploite plus de bois qu’il n’en repousse naturellement génère une dette écologique. Cette dette est évaluée en chiffrant les coûts nécessaires pour replanter les arbres et restaurer les écosystèmes affectés.


Un outil de responsabilisation

La dette écologique n’est pas seulement une mesure : c’est un levier pour responsabiliser les organisations. Elle permet de quantifier de manière concrète les impacts environnementaux et sociaux, incitant ainsi à adopter des stratégies de régénération. En intégrant ces enjeux dans leur gouvernance financière, les organisations alignent leurs pratiques sur une économie véritablement durable.


Pourquoi maintenir un seuil de bon état écologique ?


Maintenir un seuil de bon état écologique est essentiel pour garantir la pérennité des écosystèmes, des ressources naturelles et des communautés humaines qui en dépendent.


Voici les principales raisons :

 

1. Préserver le capital naturel et humain

Les seuils de bon état écologique assurent que les capitaux environnementaux et les capitaux humains sont maintenus à un niveau suffisant pour répondre aux besoins actuels et futurs des organisations et des sociétés.


2. Éviter les points de rupture irréversibles

Lorsque les écosystèmes franchissent certains seuils critiques, ils risquent l’effondrement : désertification, perte de biodiversité, ou crises sociales majeures. Maintenir un bon état écologique permet de prévenir ces risques majeurs.


3. Soutenir une économie durable

Les activités économiques reposent sur des ressources naturelles et humaines. En respectant ces seuils, les organisations contribuent à préserver les bases mêmes de leur fonctionnement, évitant ainsi des coûts cachés ou futurs liés à la dégradation des écosystèmes et des communautés.


4. Favoriser la régénération et la résilience

Aller au-delà de la préservation : c’est permettre aux ressources de se régénérer et renforcer notre capacité à faire face aux crises écologiques ou économiques.


5. Garantir l’équité intergénérationnelle

Ces seuils assurent que les générations futures auront accès à des ressources et des conditions de vie similaires à celles dont nous bénéficions aujourd’hui. Ils incarnent une responsabilité collective pour un avenir durable.



Maintenir un seuil de bon état écologique est une condition indispensable pour aligner les pratiques organisationnelles sur les limites planétaires et sociales, tout en renforçant leur contribution à une économie respectueuse du vivant.



Que sont les capitaux environnementaux et sociaux selon C.A.R.E. ?


Au sens de la méthodologie C.A.R.E., les capitaux environnementaux et sociaux désignent les ressources essentielles à la prospérité des écosystèmes. Ces capitaux sont fondamentaux pour garantir un équilibre environnemental et social, et leur préservation est au cœur de la démarche C.A.R.E.

 

Capitaux environnementaux

Les capitaux environnementaux sont constitués des ressources naturelles et des services écosystémiques nécessaires au fonctionnement de la planète et des activités humaines. Ils incluent :


Les ressources naturelles :

Sol, eau, biodiversité, climat.


Les services écosystémiques :

Régulation du climat (ex. absorption du CO₂ par les forêts), pollinisation des cultures, cycle de l’eau, fertilité des sols, etc.




Capitaux humains

Les capitaux humains regroupent tout ce qui contribue à l’intégrité et au bien-être des individus, notamment :

• La santé,

• Les compétences et savoir-faire,

• Les moyens économiques.


Dans C.A.R.E., ces capitaux sont évalués en fonction de leur capacité à se régénérer et de leur alignement avec les seuils de bons états écologiques. Toute dégradation de ces capitaux constitue une dette écologique.




Ressources nécessaires recommandées

Les bases essentielles pour intégrer la comptabilité socio-environnementale dans votre organisation.

Votre organisation compte au moins cinq collaborateurs

Votre chiffre d’affaires ou budget annuel dépasse 900 k€

Une pluridisciplinarité d'experts

L’application de la comptabilité environnementale et sociale nécessite une diversité de compétences.


Ces experts, qu’ils soient​ internes à votre organisation ou issus d’un réseau externe, interviennent en fonction des enjeux liés aux capitaux naturels et humains que vous impactez.


Prenons l’exemple du capital climat : pour intégrer pleinement vos émissions dans votre comptabilité, il est indispensable de collaborer avec un professionnel capable de réaliser un bilan carbone complet de votre organisation.

Une structuration et articulation des données environnementales et sociales

La plateforme de comptabilité environnementale et sociale Buildics structure et articule les données d’une organisation, mais ne les produit pas.

Par exemple, pour le capital climat un bilan carbone est nécessaire, et c’est à votre organisation de fournir ces données.

A titre de comparaison, lorsque votre expert-comptable réalise vos états financiers, il a besoin de vos factures. Le principe est le même ici, mais avec des données liées aux capitaux naturels et humains.


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